Toujours cette histoire du parent absent, récurrente… Quelle soit volontaire ou non, cette absence crée un vide incommensurable que l’on tente de remplir tout le long de notre vie comme on peut. On grandit bancal, estropié dès le départ. Les dés sont pipés. Certains s’en sortent bien, il paraît. D’autres trouvent un père ou une mère de substitution, un référent autre que le géniteur. Il y a aussi ceux qui sombrent épisodiquement dans des addictions diverses, ceux qui développent un don artistique ou autre, ceux qui se cherchent dans le regard de l’autre… Chacun réagit différemment et tente de trouver la solution qui lui convient.
Dans un hôpital, un psychiatre m’expliquait que c’est » moins pire » d’avoir un parent maltraitant parce que lui est réel mais on peut aussi se construire en phanstasmant sur un parent idyllique parce que justement absent… Et quand c’est les deux ?! Lui il a failli s’en prendre une, mais j’ai juste frappé mon poing sur le bureau en lui intimant fermement de ne plus sortir devant moi ces théories fumeuses. Il ne pouvait pas savoir, je n’avais pas décroché un mot, ou si peu. En fait c’est son air suffisant qui m’a énervée, je lui aurais bien fait avaler son discours et ses diplômes… J’ai frisé la piqûre de sédatif.
Inutile de vous préciser que je ne suis jamais retournée à ses consultations.
psychiatres, infirmières, etc.
nombreux sont ceux à qui aujourd’hui j’enverrai mon poing dans leur gueule
il faut connaitre ces lieux pour ressentir cela
la peur du vide
merci pour tes billets
(mp pour toi …. sourire au singulier)
You’re welcome !
Sauf que de réagir avec agressivité ça les conforte dans le » Vous n’allez vraiment pas bien… » et une raison de plus pour te piquer… Heu perso, j’éviterais !